EXPOSITION : MANIFESTE, École d’Architecture de Bretagne

Nous sommes conscients tout à la fois de la puissance et de la fragilité des écosystèmes : l’importance et la préciosité de l’eau, la richesse du vivant avec lequel on cohabite, la place qu’il faut accorder aux biotopes, et l’importance des symbioses à créer  pour vivre de manière soutenable.

Inspirés par ce subtil équilibre entre ressources disponibles et lieux de vie, entre ce qui préexiste et ce qui adviendra, nous pratiquons une architecture entre cour et jardin.

Une architecture technique (la cour)

o un appétit pour la recherche de solutions environnementales concrètes,
o les dispositifs passifs, le low-tech et leur mise en œuvre,
o l’expérience de la matière, du chantier,
o la rigueur économique.

Et nous cultivons l’imprévu (le jardin)

o celui des usages,
o des changements de situations,
o des changements de paradigmes,
o des gens qui commandent, des gens qui habitent.

Nous nous intéressons de près à la mise en œuvre :

o le tangible, la rationalité, la matière
pour nous attacher sur le fond à la mise en scène
o donc au temps, aux mouvements, aux gens.

A l’Atelier Fuso, nous alimentons une pratique qui se veut performative.
Nous considérerons l’architecture comme la culture de faire avec ce que l’on a, avec rigueur et imagination pour  rendre possible des interactions et des itérations, des scenarios encore non écrits, pour des gens bien vivants.

Ce sont la plasticité et la « durabilité » de l’architecture qui nous intéressent derrière sa technicité.
L’architecture comme support de ces dynamiques.
Sa capacité à s’adapter et à rendre possible.
A perdurer dans le temps.
Sa capacité à restituer tout simplement ce qu’on nous a prêté, à le représenter en somme.