Avec l’apparition de notion du bioclimatisme, l’enveloppe du bâtiment devient un «lieu d’osmose » et d’échanges entre intérieur et extérieur. La peau ‘légère’ qu’entourait le Mouvement Moderne (et Post) s’active et s’épaissit pour répondre à plusieurs fonctions. Cette nouvelle dimension sera le parti pris de notre réponse architecturale.
Dans le projet du 63 bd Massena, associés aux concepts ‘traditionnels’ de ; porosité, parapluie, protection solaire, résistance thermique, insertion… on retrouve une nouvelle donnée ; celle du bâtiment habité. Si chaque projet représente l’opportunité de modifier le paysage en vue de créer des microclimats plus favorables ; la réhabilitation de cet hôtel d’activités est l’occasion parfaite pour faire une intervention exemplaire qui redéfinisse les milieux.
À la suite de la première visite de site et à l’analyse des audits technique et énergétique, on constate que les interventions prioritaires concernent principalement le confort d’été (absence d’ensoleillement et difficulté dans le rafraîchissement). Le mur rideau existant est très déperditif par la présence de points thermiques au niveau des poutres mais aussi par l’absence d’isolant et des menuisières vétustes, toutefois les activités développées à l’intérieur (émettrices de chaleur tout à long de l’année), assurent un apport en température constant. D’autre part, la configuration exceptionnelle du bâtiment (4 façades accessibles) et sa morphologie (exosquelette avec mur rideau en retrait de l’espace publique), offrent des nombreuses possibilités d’intervention.